Léna et Adrien sont amis depuis toujours.
Aujourd’hui, ils ont un studio créatif et un atelier de sérigraphie à Montreuil, au dernier étage d’un immeuble dans un grand complexe industriel, avec le ciel à portée de main. Voici l’histoire de Rooftopstudio.
Bonjour Adrien, présentez-vous à nos lecteurs. Qui êtes-vous et que faites-vous ?
Et surtout, combien êtes-vous dans Rooftopstudio?
Nous sommes deux, Léna et moi. Le Rooftop est un studio de création/impression. Notre activité est large.
De l’élaboration d’une identité visuelle jusqu’au produit fini en passant par des démonstrations lors d’événements.
Comment est née votre atelier de sérigraphie et quelle est votre mission ?
Nous étions amis bien avant cet atelier. L’idée était d’être indépendant avant tout. Il nous manquait un lieu.
C’est grâce à Myriam, notre voisine d’atelier, que nous avons trouvé cet endroit. C’est une grande friche industrielle où cohabitent de nombreux artistes, artisans, association. Nous sommes au dernier étage avec une trappe pour accéder au toit.
Nous voulions au départ lancé une marque de prêt à porter.
Nous n’avions ni argent ni expérience. Nous avons donc décider de commencer par être prestataire. Ca à tellement bien fonctionné que trois ans plus tard la marque sort à peine (La Sape). Il est parfois difficile d’assumer les deux, pour l’instant ca va. Vous allez en entendre parler très bientôt.
Nous savons que vous faites de la sérigraphie sur textile, mais aussi sur papier. Que préférez-vous ? Quelles sont les différences entre ces types d’impression ? Utilisez-vous également d’autres supports ?Difficile de répondre. Nous faisons un peu plus de textile que de papier. Je trouve le textile plus facile car ce support boit mieux l’encre et diminue le risque de bavure. Après, une feuille de papier coûte moins cher qu’un tshirt…
Ce que je préfère c’est imprimer sur support dit spéciaux tel que le bois, le cuir, le verre ou encore le métal.
Sérigraphie et design graphique. Quels sont les avantages de couvrir l’ensemble du processus créatif?
Nous sommes très complémentaire avec Léna. Elle s’occupe plus de la partie graphique et moi de la partie technique. Mais nous sommes capable de tout faire indépendamment.
L’avantage c’est que pour quelqu’un qui a seulement une vague idée, nous sommes capable de nous adapter, de le conseiller et concrétiser sont projet sans passer par des prestataires externes. Les gens sont contents de trouver toutes les solutions à un même endroit.
Nous lisons que vous organisez des ateliers et des workshop de sérigraphie. Qui participe à vos cours ? Quelles sont les attentes des participants ?
C’est très varié. Souvent c’est un organisateur qui nous contact pour animer une partie de son événement.
Là encore c’est du sur-mesure. Parfois c’est de la simple démonstration, à d’autres occasions les gens sont invités à amener un tshirt et nous l’imprimons devant eux. Ils peuvent aussi « tirer la racle » et/ou ajouter plusieurs couleurs sur l’écran avant tirage.
Si vous deviez expliquer la sérigraphie à quelqu’un qui n’en a jamais entendu parler, que diriez-vous ?
La version courte : C’est l’équivalent d’un pochoir
La version longue varie selon mon humeur et l’intérêt que mon interlocuteur porte au sujet.
Les gens parfois comprennent tout de suite mais j’ai aussi des amis qui ne capte toujours pas alors que je leur ai expliqué en détails de nombreuse fois. J’aime ce côté mystérieux de la sérigraphie.
À quoi pensez-vous lorsque vous faites de la sérigraphie et que faites-vous lorsque vous n’en faites pas ?
J’essai de rester concentré sur ce que je fais, pour des tâches répétitives on a vite fait de rêvasser et c’est à ce moment là que les erreurs peuvent intervenir.
J’écoute de la musique à chaque fois que j’imprime, pour me donner un rythme. En ce moment je passe la plupart de mon temps à mon atelier car l’activité est très forte. Sinon, une bière sur le toit en fin de journée, un resto entre amis, des concerts ou expo le week-end quand j’ai le temps.
Eau ou plastisol ?
EAU. Je connaîs mal la plastisol mais pour moi c’est inconcevable de travailler avec des produits aussi néfastes. La surface mat des encres à eau est bien plus belle et en cherchant bien on trouve des encres à effet en base aqueuse. Ok ca sèche dans la maille mais ca fait bosser plus vite. Il ne faut pas imprimer de longues séries à 14h en plein été. Sinon que des avantages
Que trouve-t-on dans votre laboratoire ?
Tellement de choses ! Trop même ! Au hasard : deux guitares, un tigre, un avocatier, plein de cartons, des affiches, une lampe en forme de dollar, une boule à facette que des trucs utiles quoi !
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