J’ai posé la question à ma mairie de rattachement et on m’a dit de m’adresser à mon fournisseur, c’est-à-dire vous.
Jasmine
Le personnel de votre mairie s’est trompé, mais probablement parce qu’il ne connaissait pas la réponse.
Tous les produits résiduels de la production sérigraphique sont considérés comme des déchets « spéciaux », ou déchets « dangereux », et doivent être confiés à une entreprise d’élimination locale qui les récupère, délivre un reçu et procède contre paiement à leur élimination dans le respect de la loi.
En ce qui concerne plus particulièrement les résidus liquides, comme le dégravant (mais aussi l’émulsion de l’écran développé), ils ne peuvent pas être introduits dans les égouts, mais doivent être recueillis dans des récipients et remis à la même entreprise d’élimination.
C’est pour cette raison que les ateliers de sérigraphie respectant cette réglementation se sont dotés d’une cuve de développement des écrans à circuit fermé, non raccordée aux égouts, avec système d’épuration inséré dans le circuit.
En outre, la gestion des déchets nécessite un registre de chargement et de déchargement, à remplir chaque fois que des déchets sont produits ou éliminés. Concernant cet aspect, le siège local d’une association artisanale pourra vous fournir des informations plus détaillées.
Ce qui précède est valable pour les laboratoires professionnels, c’est-à-dire les entreprises, grandes ou petites, enregistrées et assujetties à la TVA.
En revanche, un particulier qui effectue des impressions chez lui doit faire preuve de bon sens et de conscience écologique. En tenant compte du fait que le dégravant est un liquide corrosif, nocif pour les animaux et les plantes, à utiliser et à éliminer avec précaution.