J’essaye d’ouvrir un laboratoire/magasin de sérigraphie et j’ai besoin de l’autorisation des services de l’hygiène pour pouvoir commencer mon activité dans les locaux que j’ai trouvés. Existe-t-il une façon de connaître la quantité de fumée émise pour le séchage d’un certain nombre de tee-shirts par le tunnel de séchage? Pouvez-vous m’aider à obtenir cette information et m’indiquer comment exposer la chose aux services de l’hygiène sans avoir trop de problèmes?
Simone
L’étape la plus compliquée lors de l’ouverture d’un nouveau laboratoire de sérigraphie concerne évidemment la mise aux normes des installations. En comparaison, on vient très facilement à bout de tous les autres aspects.
Venons-en au problème: vous n’avez rien trouvé concernant l’émission de fumée dans les caractéristiques du tunnel de séchage, et ce car la fumée ne dépend pas du tunnel mais du type d’encre que vous y faites sécher.
Un exemple pratique: lorsqu’elles sont chauffées, les encres aqueuses ne dégagent en théorie que de la vapeur d’eau et, par conséquent, ne nécessitent – toujours en théorie – d’aucun dispositif d’évacuation.
En revanche, les encres plastisol peuvent dégager de petites quantités d’autres substances et peuvent donc nécessiter, selon les quantités produites, d’une installation d’évacuation de la fumée à l’extérieur.
Dans la plupart des cas, un tube en acier flexible est raccordé au collier présent au-dessus du tunnel et permet d’évacuer ainsi la fumée à l’extérieur. De cette façon, la présence de ce tube est déjà un motif de satisfaction pour l’éventuel inspecteur.
À moins que, par excès de zèle, celui-ci ne souhaite mesurer, lorsque le four est en action, la quantité de gaz « nocifs » émis dans l’atmosphère et demande l’installation d’un filtre.
Malheureusement, la réglementation est souvent appliquée de façon subjective, et il n’est par conséquent pas possible de fournir des indications précises.
À mon avis, une hotte d’aspiration positionnée au-dessus de la machine d’impression est également utile en cas d’utilisation d’encres à base de solvant. En effet, ces encres dégagent des solvants aromatiques et, dans une certaine mesure, nocifs, même sans être chauffés.
Je pense que ces deux précautions peuvent suffire à satisfaire les services d’hygiène compétents, mais il ne s’agit là que d’une hypothèse, je ne peux malheureusement rien vous garantir. Je vous souhaite donc bonne chance !