Je suis en train d’établir un business plan pour ouvrir un laboratoire de sérigraphie manuelle à Berlin.
Pourriez-vous m’expliquer quelles caractéristiques « physiques » devrait avoir ce laboratoire et quels instruments et machines je devrais initialement acquérir pour lancer mon activité ? Mon objectif est en outre de réaliser des produits «eco-friendly».
Fede
D’un point de vue pratique et opérationnel, un laboratoire de sérigraphie fonctionnel devrait présenter une surface minimum de 40 mètres carrés, devrait être facilement accessible pour le chargement et le déchargement d’équipements et de marchandises et devrait être lumineux. En outre, un open space s’organise bien plus facilement qu’un espace présentant des cloisons.
Naturellement, selon les réglementations locales, les exigences peuvent être plus détaillées.
Par exemple, en Italie il est absolument interdit d’introduire des substances polluantes dans les systèmes d’évacuation, par conséquent, pour pouvoir développer les écrans il est nécessaire de s’équiper d’un système de lavage à circuit fermé, avec possibilité d’épurer, recueillir et éliminer les liquides utilisés.
En ce qui concerne les équipements, vous avez certainement besoin d’une machine d’impression manuelle, permettant d’imprimer en une seule couleur, pour des impressions sur des feuilles, ou bien un carrousel offrant plusieurs couleurs, pour l’impression sur tee-shirt et les vêtements en général.
Il vous faut également un rack de séchage à plateaux relevables, où déposer ce qui vient tout juste d’être imprimé, dans l’attente d’un séchage naturel ou d’une cuisson. Vous avez aussi besoin d’une presse à chaud, outil polyvalent aux mille et une applications.
Pour l’insolation des écrans, vous pouvez choisir une insoleuse UV : vous en trouverez des petits et économiques, qui fonctionnent très bien, et des grands et sophistiqués.
Il vous faudra également prévoir l’espace nécessaire pour une cuve de lavage des écrans avec un petit système d’épuration attenant, si la loi l’exige.
En ce qui concerne les encres, actuellement les moins nocives sont celles à l’eau.
Ces encres peuvent être appliquées sur des tissus naturels, sur du papier et du carton, ou encore sur du bois.
L’industrie de différents pays travaille sur les encres plastisol sans PVC, mais nous n’avons pas encore testé de produits réellement satisfaisants. Nous pensons cependant que d’ici un an nous assisterons à des progrès remarquables.
Pour l’impression sur des matériaux synthétiques, comme les plastiques de différents types ou sur du métal et de la céramique, les encres à base de solvant sont obligatoires.